Romy a grandit dans la capitale, d'abord, avec un père absent, servant l'armée et plus précisément le bataillon d'exploration. Mais elle avait une très bonne entente avec ses parents. Lorsque son père était absent, Romy s'entrainait à grimper partout et à sauter de grandes hauteurs pour imiter son papa dans son équipement tridimensionnel, ce qui ne manqua pas de lui causer de nombreuses blessures et fractures. Mais Romy a toujours été une enfant obstiné et entêté, aucunes blessures ne l'avait stoppé, et ce jusqu'à ce que son père, lors d'un retour de mission trouve un endroit à l'écart pour lui faire essayer l'équipement tridimensionnel.

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Sans grande surprise, et avec son habileté à grimper murs et arbres, elle parvint naturellement à des prouesses. Sans aucun doute elle succèderait à son père dans une carrière militaire ! C'était ce qu'on pensait en tout cas. En effet, à la suite d'une nouvelle expédition, le père de Romy ne rentra pas. Cela laissa une Romy éperdument triste et devant gérer à dix ans une mère totalement dévasté. Sans travail, sans revenus, sans personne car sa mère se laissait mourir de tristesse, les deux femmes finirent pas rejoindre la ville souterraine par manque de fonds. Ainsi commença une vie de bataille. Sa mère déjà malade ne surviva pas longtemps sans soleil. Romy dût alors lutter pour survivre.

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Par chance, elle était débrouillarde et animée d'une colère qui lui aurait fait gravir des montagnes. Néanmoins son rêve n'existait plus, succéder a son père n'était plus un but à atteindre. Elle voulait juste survivre. Ici, dans les bas fonds, elle commença à survivre seule, à voler dans les échoppes pour se nourrir et s'habiller. Et petit à petit, elle croisa d'autres enfants nécessiteux. Elle les prit sous son aile et leur apprit a survivre, malheureusement, pour la plupart, la soif de vivre n'était pas aussi grande que la sienne et rare sont ceux qui réussissaient à survivre malgré son aide.

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/!\ A 11 ans environs, après un an de vie dans les bas fonds, elle fit la rencontre de Livaï volant dans une échoppe. Il manqua de se faire prendre et blessa le commerçant en s'enfuyant. Ici c'était la loi de la jungle certes, mais elle ne pu s'empêcher de le poursuivre pour lui dire sa façon de penser.

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« Franchement, ok on crève tous la dalle ici ! Mais si tu coupe la main des commerçants, ils risquent encore moins de venir, et on crèvera encore plus la dalle. »

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Râla elle, du haut d'un toit, alors que le voleur avait rejoint un de ces acolytes, un jeune homme : Furlan. A partir de là, Romy et le duo se rencontrèrent souvent. Livaï et Romy étaient continuellement entrain de se parler comme des chiens, mais Furlan aidait au dialogue. Ils s'étaient quand même rendu à l'évidence que Romy était un élément fort pour rejoindre le clan de bandit. Néanmoins, Romy refusa de clairement intégrer leur groupe. Elle avait d'ailleurs longuement caché que dans le logement qu'elle avait réussis à obtenir elle aidait et gardait des enfants orphelins. Alors elle les aidaient quand ils en avaient besoin mais continua à servir ses propres intérêts. Néanmoins une confiance et une amitié se créa dans le trio, malgré les incessantes engueulades entre elle et Livaï.

Par la suite Isabel arriva, n'aidant qu'a une plus forte cohésion du groupe, qui continua à agir ainsi un long moment. Jusqu'au jour ou.. Plus rien. Isabel, Furlan, Livaï disparurent de la ville souterraine. Romy les chercha sans relâcha, jusqu'à, au bout de plusieurs mois, entendre des rumeurs comme quoi ils avaient rejoint l'armée. Elle avait beau se dire qu'ils n'avaient aucun compte à lui rendre, d'autant plus qu'elle n'avait jamais voulu rejoindre leur clan, cette nouvelle la bouleversait et elle ressentit un sentiment d'abandon profond. Evidemment elle ne connaissait pas les raisons les ayant amenés à partir de manière précipité, mais suite à ça, elle se ferma totalement aux autres.

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Quelque temps plus tard, Romy était seule. Elle n'était pas parvenus à sauver les enfants qu'elle avait recueillie et d'ailleurs elle même était en piteux état. Elle souffrait de plusieurs carence à cause du manque de soleil et de nourriture. Et puis un jour alors qu'elle était assise chez elle, sur une chaise en bois inconfortable à se balancer d'avant en arrière dans le seul but de tuer son temps on frappa à sa porte. Elle attrapa un couteau et se dirigea à la porte. Sait on jamais, si on venait la voler, ou pire la confronter à ses vols ? Elle ne se laisserait pas prendre.. Quoi que. Elle ouvrit alors lentement la porte, découvrant autre que Livaï derrière celle ci. Le voir vivant la remplie d'espoir, néanmoins elle n'eu comme reflexe que de lui claquer la porte au nez. Durant une seconde son cerveau chercha mille et une raisons à sa présence, puis à sa réaction à elle. Mais il frappa à nouveau, puis entra sans y être invité. Il commença par lui dire que son logement était sale, ce qui ne manqua pas de la faire sortir de ses gonds. Elle se mit dans une colère noire, exigeants des explications quant à leur départ inattendue, leur absence, et d'ailleurs pourquoi Isabel et Furlan n'était pas là ? Etonnement, Livaï resta calme, et lui indiqua que ses compagnons n'étaient plus, puis il lui expliqua aussi le pourquoi du comment de tout. Enfin il lui indiqua avoir rejoint le bataillon d'explication et qu'il voulait qu'elle le rejoigne. Si ça avait été la vocation de Romy, face à la mort de son père et le manque de suivis de sa famille après de drame, elle avait revu sa vision de l'armée. Elle en avait parler avec Livaï et Furlan, elle leur avait dit combien maintenant elle voyait l'armée d'un mauvais œil, alors comment pouvait il lui demander ça ? Elle s'énerva de plus belle, et Livaï se contenta de la pousser, tellement malade, Romy tomba simplement sans réussir à riposter.

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« Tu es malade Romy, tu as besoin de retrouvé la surface et le soleil. Je peut te faire remonter, mais à la condition que tu accepte de rejoindre les rangs du bataillon avec moi. Et j'ai besoin de tes compétences en voltige et de ta hargne pour y arriver. »

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Romy accepta alors, et regagna la surface avec Livaï. Elle fut présenté à Erwin qu'elle détesta instantanément. Il ressemblait à son père un peu avec ses beaux discours sur la survis de l'humanité qui faisait plus de morts que de survivants. Et en prenant de l'âge elle n'adhérait plus à ces idées. Elle passa rapidement des essais et rejoignit rapidement les bataillons d'exploration, ainsi que l'escouade tactique.